Le processus d’acceptation de la maladie est très lent, il peut parfois prendre plusieurs années. Alors, dites-vous que rien ne presse, que vous avez tout le temps d’apprendre à vivre avec.
Ce qui est essentiel, c’est que vous acceptiez de vous soigner et de faire attention à tous les paramètres qui peuvent avoir une influence sur votre diabète (alimentation, activité physique, traitement). Et si, au fond, vous ne souhaitez pas vous considérer comme une personne malade, c’est votre droit, le principal étant d’acquérir une grande autonomie à la fois dans la gestion de votre traitement et dans votre façon de vivre le plus normalement possible.
Dites-vous aussi qu’il est normal d’avoir des baisses de moral en raison du poids du diabète au quotidien. Des passages d’anxiété et de légère dépression sont possibles. N’hésitez pas à en parler avec vos proches : votre entourage est là pour vous aider.
Sachez également que vos proches peuvent être, eux aussi, affectés par votre diabète car ils s’inquiètent pour vous, même si vous êtes déjà un adulte autonome.
Par ailleurs, les hypoglycémies peuvent vous plonger dans un état second et vous rendre agressif vis-à-vis de votre entourage. Ainsi, ces épisodes peuvent retentir sur vos rapports avec les autres malgré vous. C’est pourquoi il est nécessaire de bien expliquer à vos proches les symptômes d’une hypoglycémie et de leur donner des clefs pour réagir dans ce genre de situation : les inviter à vous donner du sucre, un jus d’orange, un soda…
À retenir
Il n’est pas simple d’accepter une maladie à vie comme le diabète, c’est pourquoi il faut prendre votre temps. Et si vous traversez des hauts et des bas émotionnels, c’est tout à fait normal. Pour vous aider à traverser ces moments, votre entourage sera d’une aide précieuse.