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Diabète et contraception : est-ce compatible ?

Par Novo Nordisk | 29 août 2023

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Le nombre de personnes atteintes de diabète à travers le monde n’a cessé de croître à travers le monde au cours de ces vingt dernières années avec une triplement de la prévalence². Parmi elles, de plus en plus de femmes en âge de procréer sont atteintes de diabète de type 1 ou de type 2¹. Chez ces femmes, le choix de la contraception est essentiel mais doit tenir compte de certains facteurs³. Diabete.fr vous en dit plus.

Eviter les grossesses non programmées, un véritable enjeu chez la femme diabétique

Lorsqu’on parle de diabète chez la femme en âge de procréer, on évoque plus volontiers le diabète gestationnel. Toutefois, les femmes diabétiques, qu’elles présentent un diabète de type 2 ou de type 1, doivent être particulièrement vigilante en ce qui concerne la survenue d’une grossesse non programmée qui sont associées à des risques aussi bien pour la mère que pour l’enfant à naître¹. Pour prévenir ces risques, il est primordial de suivre les recommandations pré-conceptionnelles qui consistent essentiellement à équilibrer la glycémie et à la maintenir sous contrôle. A titre d’exemple, l’Association Américaine du diabète recommande d’obtenir une HbA1c < 6,5%, sans hypoglycémie significative, avant d’envisager une grossesse¹. Or, plus de 2/3 des grossesses chez les femmes diabétiques restent non programmées et exposent les femmes à des risques majorés de prééclampsie et les enfants à un surrisque de macrosomie* ou de malformations congénitales¹. Dans ce contexte, la mise en place d’une contraception efficace est primordiale le temps d’obtenir cet équilibre glycémique¹.

*macrosomie : bébé né à terme dont le poids est supérieur à 4 kg.

Choisir sa contraception lorsqu’on est diabétique

En cas de diabète, presque tous les moyens de contraception disponibles peuvent être utilisés⁴. Toutefois, il peut exister certaines restrictions aux contraceptions hormonales (patch, pilules, implants, anneaux vaginaux)³. Ces restrictions ne sont pas liées à l’impact que la prise d’hormones pourrait éventuellement avoir sur l’équilibre glycémique. En effet, les effets de ces contraceptions sur le diabète sont assez mineurs. En revanche, certaines contraceptions peuvent être contre-indiquées en cas de complications liées au diabète. En effet, les pilules estroprogestatives, en particulier celles de 3ème et 4ème génération sont associées à un risque thrombo-embolique plus important^1,3. Elles peuvent donc être contre-indiquées aux patientes en surpoids en raison des risques de phlébite ou d’embolie pulmonaire qui sont majorés chez elles³.

Le dispositif intra-utérin encore appelé stérilet peut être proposé aussi bien aux nullipares qu’aux multipares en fonction de leurs caractéristiques et des traitements du diabète (insuline ou traitement par comprimés) ^1,3. La méthode de contraception doit être choisie en concertation avec le gynécologue et tenir compte de nombreux facteurs : l’âge, le type de diabète, les facteurs de risque cardiovasculaires, l’état vasculaire, la situation gynécologique, le contexte psycho-social, le risque de maladies sexuellement transmissibles et l’idée que la femme se fait d’une contraception¹.

Quelques conseils pour mieux vivre sa contraception avec un diabète ^3,4

Prendre rendez-vous avec son médecin ou son gynécologue
Préparer sa consultation et lister les questions à poser
Faire le point sur ses attentes et ses freins concernant la contraception
Échanger régulièrement sur les difficultés éventuelles rencontrées

Bon à savoir

Le préservatif présente l’avantage de pouvoir être utilisé par toutes et de protéger contre les infections sexuellement transmissibles³
Certaines pilules peuvent favoriser le déséquilibre de la flore vaginale, et ainsi favoriser les mycoses et la sécheresse vaginale³
La contraception d’urgence peut être proposée aux femmes diabétiques³