L’environnement familial joue un rôle essentiel dans la réussite du traitement de l’enfant. En effet, s’il sent que la famille est soudée et particulièrement attentive à ses problèmes, alors l’impact sur son équilibre pourra avoir plus d’importance que le nombre d’injections par jour.
Et s’il semble difficile d’adopter la juste distance, en tant que parents, il vaut mieux être un peu trop protecteur, plutôt que de donner l’impression d’une certaine distance. Des études ont prouvé que plus les parents étaient impliqués et plus la gestion de la maladie était simplifiée.
Par ailleurs, dans le cas d’une fratrie, il ne faut pas négliger l’impact d’une maladie comme le diabète sur l’équilibre de la famille. L’idéal serait que le médecin puisse recevoir les frères et sœurs, au moment de l’annonce du diagnostic, pour amortir le choc. Cela permet une meilleure compréhension de la part des autres enfants lorsqu’ils constateront que le comportement des parents peut être un peu différent avec celui qui est malade.
Enfin, dans les rapports avec l’enfant qui a un diabète, il faut savoir que les hypoglycémies et les hyperglycémies modifient le comportement et jouent sur l’humeur. Cela permet de mieux appréhender ces moments qui peuvent être parfois très déstabilisants. Et il ne faut pas hésiter à former toute la famille à la gestion de ces moments de crise. L’enfant se sentira d’autant mieux si tout le monde se mobilise autour de lui.
À retenir
La réussite du traitement dépend beaucoup de l’entourage proche de l’enfant et de la cohésion familiale. Il ne faut pas avoir peur d’être peut-être trop présent, l’essentiel est que l’enfant se sente entouré. Parents, frères, sœurs, l’idéal est que tous soient concernés. Et si chacun connaît bien les symptômes de la maladie, alors c’est idéal pour apprendre à les gérer, ensemble.